quooooooooo ooooooooOoi ?
Quooooo oooooi ?
QU0ooo ooooi ?
Quo ooo oi ?
On épluche tes questions
Pénurie vs surplus
Pourquoi ne trouve-t-on pas toujours de pommes de terre locales en magasin ?
En Belgique, on plante les pommes de terre au printemps, et on les récolte de la mi-août à la mi-octobre. Conservées dans de bonnes conditions, elles seront disponibles en magasin jusqu’au printemps suivant. A partir de mai donc, ce sont les pommes de terre étrangères qui “prennent le relais” dans nos rayons, pendant que les nôtres poussent. Pour consommer local, c’est donc d’octobre à mai que vous trouverez les pommes de terre bien de chez nous.
Pourquoi, même quand il y a des surplus, les prix des pommes de terre en magasin sont si élevés ?
Industrie & transformation
Pourquoi une pomme de terre est dite “industrielle” ? Pourquoi ne peut-on pas la consommer “à table” ?
Dans les produits surgelés vendus en grande surface, est-ce de la pomme de terre locale ?
Oui ! Quasiment tous ces produits proviennent de chez nous. Parfois des Pays-Bas et de France.
Si je vais dans une friterie ou un fast-food, quelles sont mes chances de consommer une pomme de terre locale ?
SAISONNALITÉ
Quand manger des pommes de terre ? Y a-t-il une saison ?
Pourquoi une pomme de terre est dite “industrielle” ?
Réputation
La pomme de terre est-elle une vraie success-story belge ?
Oui ! La frite est réellement devenue un fleuron de l’agro-alimentaire belge ! Ces 25 dernières années, la pomme de terre a pris une place considérable dans l’agriculture belge surtout pour répondre à la demande croissante de frites dans le monde.
Pourquoi la pomme de terre belge est particulièrement réputée ?
Pourquoi la Wallonie est une terre particulièrement adaptée à cette culture ?
Sommes-nous vraiment le premier exportateur de pommes de terre ?
Épandages
Pourquoi autant de pulvérisations ?
Quelles sont les alternatives ?
Que fait-on pour les diminuer ?
Est-ce que toutes les filières bio, raisonnées ou traditionnelles utilisent des produits phytosanitaires ?
Ne rêvons pas, produire des pommes de terre sans aucun traitement de protection n’est pas réaliste aujourd’hui.
Même une variété résistante au mildiou doit être protégée un minimum, pour éviter que le mildiou ne contourne la résistance variétale. Il existe des listes de produits agréés pour chaque filière, et chaque filière y a recours dans le respect des règles établies.
Et si on n’épandait pas du tout ?
On aimerait bien, mais voilà, c’est ce qui se passait avant : des récoltes entières étaient anéanties, suivies d’épisodes de famine. Sans épandage, les cultures actuelles seraient détruites par le mildiou, par les doryphores, sans oublier la propagation de maladies virales par les insectes ou encore la prolifération de mauvaises herbes. Réduire ces épandages est l’objet de l’attention de tous les producteurs, par la recherche de pratiques toujours plus respectueuses de l’environnement.
Producteurs
Qui sont les producteurs wallons ?
Aujourd’hui, c’est plus de 2.000 producteurs wallons de pommes de terre qui cultivent près de 40.000 hectares. Ils sont soit spécialisés dans le marché du frais pour les grandes surfaces et/ou en circuits plus courts, soit en pommes de terre industrielles. La pomme de terre est encore traditionnellement présente dans les fermes mixtes d’élevage et de cultures en Hainaut, Brabant wallon et Namurois. En Hesbaye, elle est surtout présente dans des fermes de “grandes cultures”.
Quels efforts font-ils pour préserver l’environnement ?
Les efforts sont constants. Nos producteurs intègrent progressivement les variétés tolérantes ou résistantes aux principaux ravageurs issues de la sélection variétale. L’usage des pesticides est sans cesse amélioré dans le raisonnement des traitements, le choix des produits, de la dose ou encore dans les techniques de pulvérisation. Ils luttent naturellement contre l’érosion et le ruissellement par l’installation de mini-barrages de terre entre les buttes de pommes de terre, par la réduction des longueurs de parcelles, ou encore par les bandes enherbées en bas de pente.